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La firme de consultants qui avait Ă©tĂ© retenue pour rĂ©aliser le mandat d'Ă©tude du potentiel de marchĂ© halal a complĂ©tĂ© sa recherche pour identifier le marchĂ©. Elle a sondĂ© de nombreux intervenants au QuĂ©bec, en Ontario et sur la cĂŽte est amĂ©ricaine oĂč se retrouve la majoritĂ© de la population musulmane en AmĂ©rique du Nord. Des entrevues tĂ©lĂ©phoniques et en personne ont Ă©tĂ© effectuĂ©es auprĂšs de boucheries, abattoirs et grossistes.
L'intĂ©rĂȘt pour le lapin est prĂ©sent dans les populations du bassin de la MĂ©diterranĂ©e (les pays du Maghreb), malgrĂ© une baisse marquĂ©e de l'intĂ©rĂȘt pour le lapin depuis leur arrivĂ©e sur notre continent. Les populations musulmanes plus Ă l'est (Afghanistan, Pakistan, Inde, etc.) n'ont pas dâintĂ©rĂȘt pour la consommation de viande de lapin puisque, culturellement, cet animal ne fait pas partie de leur folklore.
La recherche a malheureusement confirmĂ© quâil n'existe aucun intervenant majeur (abattoir ou grossiste) qui souhaite organiser la distribution de viande de lapin de type halal puisque les cibles de prix sont trĂšs diffĂ©rentes. Pour les musulmans, le prix est souvent un des critĂšres les plus importants dans le choix d'une viande plutĂŽt qu'une autre.
La firme de consultants considÚre notre produit comme haut de gamme, de qualité supérieure, tout comme le canard, la caille et les viandes de gibier. Elle recommande plutÎt de travailler à développer ce type de marché ainsi que celui de la restauration et des traiteurs.
Le Syndicat tient à remercier spécialement M. Jean-Pierre Kack qui a piloté le dossier avec la précieuse collaboration de M. Jacques Thérien, producteur retraité depuis peu. Enfin, il est important de souligner que cette étude a été réalisée avec le support financier du Programme canadien d'adaptation agricole du gouvernement canadien, programme administré par le Conseil pour le développement de l'agriculture du Québec (CDAQ).
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